Comment gérer la misophonie en adolescence ?

Contexte

Nous avions constaté un mal être chez notre fille de 14 ans depuis quelques mois. Survenant cette misophonie en pleine puberté, nous pensions que ceci était une crise d’adolescence. Toutefois, nous ne comprenions pas pourquoi nos rapports familiaux étaient surtout perturbés au moment des repas. La situation, à la maison, devenait explosive et invivable pour tous. Déjà hypersensible et HP, et en adolescence, elle a su mettre un mot sur son handicap, la misophonie. Dit-on-d'elle :

En premier lieu, ce trouble se caractérise par une aversion à certains bruits spécifiques produits par un autre individu. Cela déclenche chez les misophones une réaction émotionnelle négative qui génère dégoût, colère, anxiété, irritabilité. Cette réaction aversive s’accompagne d’une envie impulsive de faire immédiatement cesser ce bruit. Certains patients peuvent parfois perdre tout contrôle et présenter un comportement violent. Le plus souvent, ce sont des bruits de gorge ou de mastication provenant d’une autre personne qui sont le plus souvent impliqués dans la misophonie. Mais chez notre fille, c'était plutôt les bruits de bouche et la proximité du bruit de ma respiration nasale. Je n'arrive plus à lui faire le bisous de la bonne nuit lorsqu'elle était dans son lit.

On voulait l'aider, mais on ne savait pas comment.

Comment elle a appris à gérer sa misophonie en pleine adolescence

Finalement, après quelques recherches sur internet, nous avons fait appel à M. Milantoni. La méthode Hipérion est, me semble-t-elle, proposée par très peu de psychologues. Alors, même si quelque peu loin de Paris, on a fait un parcours du quatre mois. Les séances ont été extrêmement bénéfiques. Les relations entre les membres de la famille se sont nettement améliorées. Même si cela n’a pas éradiqué sa misophonie et son hyperacousie, notre fille a appris à vivre avec et à lâcher prise. Elle a amélioré sa sensibilité sur différentes variations de sons, ce qui l’aide grandement lorsqu’elle joue du piano, seul moment où son esprit est réellement calme. Enfin, nous remercions infiniment Monsieur Milantoni qui a su prendre en charge dans sa globalité, psychique et physique, la douleur de notre fille.